Mes premières guêtres au tricot
Cet hiver, je me suis mise au tricot. On ne fait pas beaucoup appel à mes talents de sorcière, donc, je les exerce ailleurs, ou du moins j'essaie.
Le tricot, c'était bien évidemment pour m'occuper, et aussi réaliser un shawl que Maman ne veut pas me faire soit disant qu'elle ne saurait pas car il y a des points anglais. Moi, bien évidemment, je n'en suis pas là, soyons modeste, j'ai encore de grosses difficultés. D'autant plus qu'à l'heure où j'écris ce billet, je n'ai pas touché à de la laine depuis 2 mois (je suis dans le papier, en ce moment. C'est très cyclique les phases créatives).... Bon, ça sera pour plus tard, et j'ai déjà un gilet à tricoter pour le printemps que je n'ai pas encore commencé !
A l'époque, situons cela vers novembre 2014, pour m'exercer, et allier l'utile à l'agréable, j'ai fouiné pour trouver des modèles de guêtres faciles pour les débutantes. C'est utile, pas simplement parce que c'est à la mode, mais aussi parce que je fais de la danse et que c'est encore plus à la mode dans une salle de danse, si si.
J'ai opté pour une laine grise parce que tout le monde a des guêtres noires, et moi, du coup, pas ! na !
N'arrivant pas à me décider entre ce modèle chez Rock My Laine (rien que le nom du blog, j'adore) et celui-ci, j'ai décidé d'improviser un mixte des 2 ! Bah oui, c'est pas compliqué, pourquoi faut-il toujours trancher ! Moi, Sorci'Air, j'improvise !
ça a nécessité une tentative avortée et un recommencement, et des diminutions entre les deux zones du tricot. Ce qui fait que j'ai appris des choses là où normalement je n'aurais pu que mettre en pratique des mailles de base ! Pas mal pour débuter. Je ne vous cache pas que je n'arrive ABSOLUMENT PAS à rabattre mes mailles avec des aiguilles et que du coup, je fais ça au crochet. Je débute, quoi !
Au début, j'ai fait mes côtes 2/2 en fil simple. Puis pour la seconde partie, le bandeau fantaisie, j'ai doublé mon fil pour donner une impression de volume, tout en diminuant mes mailles pour ne pas avoir un entonnoir à la cheville.
C'était de la petite cuisine du diable, tout ça, car, dès le démarrage; il a fallu adapter le nombre de mailles à monter adaptées à ma morphologie. Eh oui, j'ai les chevilles fines et ma réalisation les a fait enfler ! hé hé.